Bagarre parlementaire entre le deuxième vice-président du gouvernement et le leader de Podemos, Pablo Iglesias et le secrétaire général du PP, Teodoro García Egea.
Iglesias Il a nié devant le PP que le problème du logement en Espagne soit du « squattage » et a garanti que l'exécutif de la coalition appliquerait le droit constitutionnel de tous les Espagnols à un logement décent.
Il a ainsi répondu au secrétaire général du « populaire », Teodoro García Egea, lors de la séance plénière du Congrès, où il a dénoncé depuis Iglesias "occupe" un fauteuil au gouvernement Les Espagnols « ne peuvent même pas partir en vacances en paix » par crainte que leur maison soit « squattée ». Une situation pour laquelle García Egea a proposé comme solution la loi contre l'occupation illégale du PP qui comprend, entre autres mesures, l'expulsion des « squatters » en 12 heures et le retour à la famille de leur logement.
AVEZ-VOUS ÉTÉ 'OKUPA' ?
« Avez-vous déjà été un 'squatter' ? Et je ne parle pas de votre dernière année à Moncloa... Considérez-vous que les occupations conflictuelles constituent un problème sérieux ?», a proposé le leader 'populaire' au vice-président des Droits sociaux.
Dans sa réponse, Iglesias a commencé par se demander si García Egea connaissait la différence entre « squatter » et intrusion, et lui a recommandé d'étudier d'abord le Code pénal pour aborder ce sujet. Et, à la ligne suivante, il a souligné que Le problème du logement en Espagne « n'est pas le squattage » mais plutôt le prix du loyer et la spéculation. "Et en Espagne, suite à l'action du gouvernement, les fonds vautours sont les principaux propriétaires", a-t-il ajouté.
Ainsi, Iglesias a salué l'initiative du Syndicat des Locataires qui est devenue une loi au Parlement Catalan et qui, selon lui, "doit être une référence pour réglementer les locations en Espagne". Le vice-président a conclu en lisant l'article 47 de la Constitution, qui garantit que « tous les Espagnols ont le droit de jouir d'un logement décent et adéquat » pour garantir que L'Exécutif va œuvrer pour que la Magna Carta soit respectée.
« LES ACCUSÉS VIVENT EN ATTENTE SUR LE BANC »
Lors de son habituelle bagarre du mercredi, le "numéro deux" du PP a profité de l'occasion pour accuser Iglesias d’essayer de « rendre justice » pour tenter d'éviter l'accusation du leader de Podemos, une question qu'Iglesias a ignorée.
"Vous vivez au banc des accusés, c'est pourquoi vous et M. Sánchez avez essayé toute la matinée de mettre la main sur la justice", a entre autres prévenu García Egea, car Si le vice-président finit par être inculpé, « peut-être que Sánchez le licenciera à ce moment précis ». "Parce que si vous êtes assis là, c'est parce que Sánchez a besoin d'un enfant de chœur pour cette messe et qu'il fait le sale boulot pour lui avec Bildu", a-t-il commenté.
À ce stade, García Egea a souligné que si le président veut réellement renouveler les institutions, y compris le Conseil général du pouvoir judiciaire (CGPJ), il n'y a qu'une seule condition : qu’Iglesias « peint la même chose qu’il a peint lors de la fusion de Bankia et Caixabank ».
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