L'ancien ministre de la Santé et candidat du PSC aux élections catalanes, Salvador Illa, a assuré ce mercredi que la présidente de la Communauté de Madrid, Isabel Díaz Ayuso, représente un Parti Populaire « différent » et « d’extrême droite », qui ne correspond pas au vrai PP « qui existe dans le reste de l’Espagne ».
« À Madrid, le PP est-il vraiment présenté ou quel PP est présenté ? Je vois Feijóo, Moreno Bonilla, le président de Castilla y León plus identifié. Est-ce qu'Ayuso est le PP ou est-ce l'extrême droite ?", a-t-on interrogé dans une interview sur TVE. "Nous voyons une version du PP dont je ne suis pas sûr qu'elle soit la vraie version", a-t-il souligné.
Concernant la situation politique en Catalogne, Illa a insisté sur le fait que demandera à se présenter à l’investiture au Parlement « pour essayer » de gagner « la confiance des députés ». Ainsi, il a indiqué que la semaine prochaine, il rencontrerait probablement la présidente, Laura Borràs, pour aborder cette question, même s'il est contrarié d'avoir commencé "du mauvais pied".
Illa a expliqué que Le « problème catalan » n’aurait pas eu lieu si « l’État de droit avait été respecté » ou en brisant « unilatéralement » le cadre de la coexistence en 2017.. « La solution viendra du respect de l’État de droit. Les décisions doivent être prises dans ce cadre», a souligné le représentant du CPS, qui a rappelé qu'avec la grâce des prisonniers catalans, le Gouvernement était en train de traiter la demande. « Ils n'ont pas besoin d'avoir de privilèges ou de préjugés », a-t-il précisé.
VACCIN ASTRAZENECA
L'ancien ministre de la Santé s'est également prononcé sur l'arrêt du vaccin AstraZeneca en Espagne. « Je pense que ce qui devait être fait a été fait. L'Europe a une approche très garante des vaccins et il existe un processus de pharmacovigilance très strict. en Europe et en Espagne», a-t-il insisté.
Illa a défendu « la juste attitude de prudence » du Gouvernement et a insisté sur le fait que cette décision concernant le vaccin « doit servir » à comprendre « le processus très strict de surveillance des vaccins », qui « doit donner de la sécurité aux citoyens ».
Article préparé par EM sur la base des informations fournies par Europa Press
Votre opinion
Il y a quelques normes commenter Si elles ne sont pas respectées, elles entraîneront l'expulsion immédiate et définitive du site.
EM n'est pas responsable des opinions de ses utilisateurs.
Vous souhaitez nous soutenir ? Devenez mécène et obtenez un accès exclusif aux panneaux.