La Cour d'appel de Lisbonne a rendu un arrêt dans lequel exclut l'existence de délits de trafic d'influence dans la célèbre «Opération Influenceur», le scandale qui a conduit à la démission de l'ancien Premier ministre portugais, António Costa. Selon des sources locales, le tribunal a rejeté mercredi le recours présenté par le Parquet contre les mesures conservatoires imposées aux principales personnes impliquées dans l'affaire, estimant que les faits enquêtés "ne constituent en eux-mêmes la commission d'aucun délit".
Cette décision de justice exempte Vítor Escaria, ancien chef de cabinet de Costa, et Diogo Lacerda Machado, homme d'affaires et ami proche de l'ancien leader socialiste, qui avaient fait l'objet de mesures préventives comme une caution de 150.000 XNUMX euros et des restrictions de mobilité. Le tribunal a levé ces restrictions, arguant de l'absence de risques qui les justifient et notant que les actes des personnes impliquées n'ont pas outrepassé leurs fonctions officielles.
L'opération Influencer, révélée en novembre 2023, se concentre sur l'enquête sur des irrégularités présumées dans des projets liés au lithium et à l'hydrogène, ainsi que sur la construction d'un centre de données. À la suite de ces accusations, et après la divulgation de conversations suggérant l'intervention de Costa pour « débloquer les procédures », le premier ministre de l'époque a choisi de démissionner le 7 novembre 2023, défendant son innocence et niant avoir commis des actes illégaux.
Le traitement de l'affaire par le Bureau du Procureur, dirigé par Lucília Gago, a été fortement critiqué pour son manque de clarté et pour ne pas avoir présenté de preuves concrètes contre Costa. Ces critiques se sont intensifiées après sa démission, qui a conduit à la convocation d'élections législatives anticipées en mars dernier, aboutissant à la mise en place d'un nouveau gouvernement de centre droit sous la direction de Luís Monténégro.
Récemment, António Costa a demandé par l'intermédiaire de son avocat la possibilité d'être entendu par la justice, une demande qui intervient après son départ du pouvoir et dans un contexte de changement politique au Portugal.
Votre opinion
Il y a quelques normes commenter Si elles ne sont pas respectées, elles entraîneront l'expulsion immédiate et définitive du site.
EM n'est pas responsable des opinions de ses utilisateurs.
Vous souhaitez nous soutenir ? Devenez mécène et obtenez un accès exclusif aux panneaux.