L'élection du président de l'Assemblée de la République du Portugal s'est heurtée à d'importants obstacles et à de sérieuses difficultés pour les partis politiques à rassembler une majorité consensuelle. António Filipe, président par intérim de l'Assemblée, a confirmé un nouveau report du vote, initialement prévu à midi, et qui a été reporté à 12 heures, les candidatures étant ouvertes jusqu'à 15 heures.
Ce report, demandé par le PS (Parti Socialiste), a trouvé un consensus parmi les autres partis. La nécessité de présenter plus d'un candidat devient évidente, comme l'a souligné António Filipe, qui a exclu la possibilité de se présenter et a déclaré que les Portugais observaient la situation avec une certaine perplexité, dans l'attente d'une solution.
L'impasse au Parlement n'affecte pas les procédures gouvernementales ni la présentation du gouvernement au président de la République, l'investiture étant prévue la semaine prochaine. Filipe a réitéré son intention de répéter les élections jusqu'à ce qu'un président du Conseil de l'Assemblée soit élu..
La première journée s'est terminée sans président élu, après José Pedro Aguiar-Branco, proposé par le PSD, n'a pas obtenu la majorité nécessaire, marquant le nombre de voix le plus bas depuis des décennies. La situation a conduit à une pause au cours de laquelle les porte-parole du Parlement ont été encouragés par des déclarations à la presse et des négociations ultérieures. De nouveaux candidats ont alors été présentés : Francisco Assis pour le PS et Manuela Tender pour Chega, ce dernier étant un ancien député PSD.
Aucun candidat n'a obtenu la majorité absolue lors du second vote. Francisco Assis et Aguiar-Branco se sont qualifiés pour le tour suivant avec respectivement 90 et 88 voix, tandis que Manuela Tender a obtenu 49 voix.. L'impasse a persisté lors de la troisième tentative, où Aguiar-Branco a même perdu une voix.
L'élection du président de l'Assemblée, deuxième figure de l'État après le président de la République, sera à nouveau tentée, reflétant les éventuelles difficultés auxquelles le PSD est confronté avec sa majorité relative. Ce premier revers au Parlement, bien qu'il n'influence pas directement la formation du Gouvernement, souligne les défis de consensus et de gouvernabilité sur la scène politique portugaise.
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