Le directeur général de l'Agence des Impôts (AEAT), Jésus Gascón, a annoncé ce mardi que l'organisation aura jusqu'à 70 sources de données différentes à croiser grâce aux techniques du « big data » pour vérifier les délocalisations fictives des contribuables et vérifier si l'on réside réellement à l'étranger. En outre, il prévoit de pouvoir reprendre les visites tout au long de l’année 2021 avec « toutes les garanties juridiques ».
Cela a été indiqué lors de sa comparution devant le Commission des Finances à sa propre demande, d'informer sur Plan de Contrôle Fiscal et Douanier 2021, dans lequel il souligne que les techniques du « big data » permettent une application « plus généralisée » dans le domaine de l'analyse patrimoniale et, par conséquent, détectent davantage les délocalisations fictives des contribuables vers d'autres territoires.
En ce sens, il a précisé que Il y a actuellement 2,5 millions d’Espagnols vivant hors du pays, un fait qui « doit être tenu pour acquis » car c’est généralement vrai, même si des « délocalisations fictives » se produisent également. D’autre part, environ 5 millions d’étrangers résident en Espagne.
Ces techniques permettront d'entreprendre une action de vérification et, le cas échéant, d'ouvrir un dossier, même s'il a été reconnu qu'il est des procédures « compliquées »", car "une chose est que vous ayez des preuves et une autre est que vous soyez capable de le prouver".
Quoi qu’il en soit, il estime que la combinaison de sources, certaines structurées et d’autres issues de sources ouvertes, est « absolument cruciale » car les processus de preuve sont très difficiles à mettre en œuvre.
VOUS VOYEZ « IMPOSSIBLE » POUR UN PAYS EUROPÉEN D’ADOPTER LE SYSTÈME FISCAL ANDORRANAIS
Concernant Andorre, Gascón a souligné que Environ 20.000 XNUMX Espagnols vivent sur ce territoire. pour une population totale de 80.000 XNUMX personnes, pour différentes raisons, comme la proximité géographique, les opportunités ou la fiscalité, même s’il a insisté sur le fait qu’en cas de signes de délocalisation, l’AEAT « doit agir ».
À son avis, Il est « impossible » que le système fiscal andorran soit appliqué par aucun des 27 États membres et estime que « jamais » un parti politique espagnol qui vise à couvrir des dépenses minimes, comme la sécurité sociale, ne pourra proposer un régime fiscal similaire.
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