Le Gouvernement a engagé des actions en vue de lancer l'audit des avoirs saisis par le régime franquiste prévue dans la loi sur la mémoire démocratique, une étude qui servira à promouvoir des pistes de reconnaissance et d'indemnisation pour les personnes touchées par ces saisies.
Comme l'explique l'Exécutif dans une réponse parlementaire recueillie par Europa Press, ces actions visent à définir « la feuille de route, l'identification des sources et la typologie des pillages et la conception méthodologique » avec laquelle cet audit sera réalisé. De même, des mesures ont été prises pour déterminer quels instruments seront utilisés pour la collecte des données, ainsi que pour leur analyse et leur interprétation.
Plus précisément, l'article 31 de la loi sur la mémoire démocratique reconnaît le droit à une indemnisation pour les biens saisis et aux sanctions économiques « produites pour des raisons politiques, idéologiques, de conscience ou de conviction religieuse pendant la guerre et la dictature, dans les termes énoncés et établis par la loi, ainsi que dans les règles d’aménagement.
L'audit portera sur les œuvres d'art, le papier-monnaie ou autres signes fiduciaires déposés par les autorités franquistes, "ainsi que l'imposition de sanctions économiques en application de la réglementation sur les responsabilités politiques".
Egalement un inventaire des biens et droits saisis, y compris « les biens immobiliers et les droits à contenu patrimonial dont les athénées, coopératives et entités assimilées étaient propriétaires ».
RETARD D'UN AN ET DEMI
Cette étude détaillée aurait dû être prête en octobre dernier, puisque la loi est entrée en vigueur le 22 octobre et a donné au gouvernement un délai d'un an pour la réaliser. L'Exécutif impute les retards dans l'application de la règle à l'avancement des élections générales à l'été dernier.
Le gouvernement rappelle maintenant que, sur la base des conclusions de l'audit, des « voies de reconnaissance et de réparation » peuvent être promues pour les personnes ou entités qui ont subi ces saisies, mais il ne prévoit aucune date pour cela.
En février dernier, la séance plénière du Congrès a approuvé une motion convenue entre le PSOE et l'ERC qui donnait au gouvernement un délai de trois mois pour envoyer cet audit à la Chambre, mais tout indique que ce délai ne sera pas non plus respecté.
ET CEUX DES PARTIES
Le gouvernement doit également réglementer la procédure de que les partis politiques peuvent exiger la restitution des les biens et droits qui leur ont été saisis entre 1936 et 1939 ou l'indemnisation correspondante.
Avec cette réglementation, qui a déjà un an de retard, il est prévu de se conformer à ce qui était déjà prévu dans la loi sur la mémoire historique de 2007, qui prévoyait la réforme de la loi de 1998 par laquelle les biens qui leur avaient été confisqués par les partis étaient restitués. . Le franquisme.
La norme actuelle établit qu'« un nouveau délai soit fixé pour la présentation des demandes de restitution ou d'indemnisation » aux parties de ces biens et droits. La motion approuvée par le Congrès en février exhortait le gouvernement à présenter à la Chambre avant la fin juin « un rapport sur les progrès » pour se conformer à ces prévisions.
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