Nous sommes confrontés à une campagne électorale atypique dans laquelle tous les partis reconnaissent que les citoyens sont fatigués, et il est conseillé de ne pas trop les surcharger de messages ou de publicités répétitives, ainsi que de réduire les dépenses.
C'est pourquoi hier, mercredi, Les partis parlementaires ont tenté un accord mettre en œuvre des mesures qui allègeraient la charge. Il y a eu un large consensus sur la nécessité de supprimer la signalisation urbaine, les lampadaires, la publicité extérieure, etc. On essayait également de trouver un arrangement qui simplifierait l'envoi des documents électoraux et des bulletins de vote aux domiciles.
Mais l’accord se situe dans les détails (le PSOE et l’UP le savent bien depuis l’échec de l’investiture en juillet), et hier, une fois de plus, le consensus n’a pas été possible. Même les questions sur lesquelles il y avait auparavant unanimité n'ont pas pu avancer, face aux divergences chez les autres.
De nombreux points controversés ont été soulevés. Par exemple, l'idée de unifier les mailing Le PP s'y est opposé. L’argument est que les citoyens ont le droit d’obtenir des informations rapidement. Le contexte, c'est que c'est probablement le parti qui compte le plus grand nombre de personnes qui prennent les bulletins de vote depuis chez eux. Dans cette affaire, le PSOE, partisan des formules d'unification, a probablement également apprécié le geste du PP, puisqu'il pourrait également en bénéficier.
Il y a eu également une discussion approfondie sur émission de banderoles et d'affiches, et il semblait y avoir une plus grande marge de manœuvre pour un accord. Sur ces questions et sur d'autres, un débat a eu lieu à la recherche d'un compromis minimum qui permettrait d'économiser quelques millions d'euros supplémentaires et de donner aux citoyens une impression de modération.
Enfin, le PNV a exprimé son opposition de réaliser certaines mesures qui, selon lui, sont causées par l'irresponsabilité d'autrui, impliquent seulement une économie de 10% des dépenses totales et sont « pleines de cynisme ». Avec lui a donné à chacun l'excuse parfaite pour considérer qu'il n'y a pas d'accord contraignant, car s'il y a une chose qui est claire, c'est que soit il y a unanimité, soit les mesures à adopter ne seront pas juridiquement contraignantes.
Les mesures d'économie qui seront finalement mises en œuvre dépendront donc de la volonté unilatérale de chacune des parties, à moins que de nouveaux progrès ne soient réalisés et que l'accord signé devant notaire n'atteigne une plus grande efficacité qui, aujourd'hui, n'existe pas.
La seule chose palpable, finalement, sera que La campagne électorale durera moitié moins longtemps qu'à d'autres occasions. Mais cela ne sera pas dû à la réunion d'hier : c'est le cas depuis que la loi a été modifiée, à l'occasion de la précédente répétition électorale, en 2016.
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