Le Premier ministre, Pedro Sánchez se prépare à reconnaître l’État de Palestine « dans quelques semaines » même s'il n'a pas recueilli davantage de soutien parmi les partenaires de l'Union européenne lors de leurs contacts de ces derniers jours.
Des sources gouvernementales soulignent que Sánchez poursuit son projet de procéder à la reconnaissance de l'État palestinien au premier semestre de cette année, de sorte que la décision deviendra officielle "dans des semaines plutôt que des mois".
El líder del Ejecutivo inició una gira que le llevó a Noruega, Irlanda y Eslovenia con el objetivo de lograr una convergencia europea para dar el paso junto con otros países de la UE, tras la declaración conjunta con Irlanda, Malta y Eslovenia la pasada cumbre europea de mars.
Quoi qu’il en soit, l’initiative n’a pas réussi à recueillir un soutien concret au sein du bloc. Des sources de la Moncloa soulignent le niveau de coordination avec l'Irlande et la Norvège, mais il n'est pas non plus clair que ces pays partagent exactement les délais fixés par Sánchez. L'Espagne pourrait franchir le pas seule avant l'été. "La décision politique de l'Espagne est prise et ne dépend pas des autres pays", soulignent les sources.
En marge du sommet extraordinaire qui se tient ces jours-ci à Bruxelles, Sánchez a rencontré le Premier ministre de Malte, Robert Abella, « comme » l'Espagne au sujet de la reconnaissance de la Palestine. En fait, La Valette reconnaît le droit à avoir un État mais ne l’a jamais formellement mis en œuvre.
Il a également pu débattre de la question avec le Premier ministre luxembourgeois, Luc Frieden, avec qui il a revendiqué l'impact positif qu'aurait la reconnaissance de la Palestine dans la promotion de la solution à deux États, une formule partagée par l'ensemble de la communauté internationale. y compris les États-Unis.
Parallèlement à ces rencontres, Sánchez prévoit également de rencontrer le Premier ministre belge, Alexander De Croo, pour discuter de cette question. L’idée du leader socialiste est de créer une première masse critique de pays reconnaissant la Palestine et d’entamer le processus afin que d’autres pays qui ne sont pas disposés à le faire pour l’instant puissent s’impliquer.
Dans des déclarations à la presse à Bruxelles ce même jeudi, le Premier ministre irlandais, Simon Harris, a assuré qu'il voyait le moment de reconnaître la Palestine « plus près ». Sans donner de détails sur le nombre de pays qui soutiennent la proposition de Madrid, Dublin a exprimé son optimisme quant à la participation d'un plus grand nombre de partenaires européens.
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