Si quelque chose a été difficile à gérer au cours des mois de COVID-19 a été la relation entre les différents États européens et l'Union dans son ensemble. Chaque gouvernement a agi un peu (ou beaucoup) seul, essayant de conquérir son propre électorat et accordant peu d’attention aux besoins du continent dans son ensemble. Les manifestations publiques de certains dirigeants ont été faites essentiellement pour une consommation interne, et la conséquence de tout cela a été une image de manque de solidarité et de division qui n'a pas favorisé au prestige des institutions communautaires.
Mais aujourd’hui, après le premier et brutal coup porté par la maladie, il est temps de passer des paroles aux actes et de miser sur la guérison. Ursula von der Leyen, président de la Commission européenne, s'en est chargé et propose le mise en œuvre d’un plan européen de reconstruction qui prendrait la forme de 500.000 milliards d'euros de transferts et de 250.000 XNUMX millions supplémentaires de prêts pour aider les États à avancer.
Comme toujours, Le problème du plan sera « les détails », dans lequel le diable introduira l'ivraie et nous obligera à réaliser, une fois de plus, séances marathon négociations auxquelles nous sommes si habitués à Bruxelles. Presque la moitié des fonds, Selon les plans initiaux, ils seraient pris en charge par les personnes les plus touchées par la pandémie sur le continent : Italie et Espagne. Dans notre cas, ils pourraient s'élever à plus de 75.000 milliards d'euros en efectivo, et plus de 60.000 10 en prêts. Ces chiffres, véritablement énormes, et qui atteindraient des dimensions de plus de XNUMX% du PIB, représentent, en pratique, un apport de fonds similaire à la perte de productivité que nous connaîtrons, Selon les estimations les plus prudentes, en 2020 même. En outre, indépendamment de ces lignes, il y en a d'autres, déjà convenues il y a des semaines, pour fournir des liquidités au système, et qui partent du initiative du Conseil européen.
¿Comment adapter ces plans, extrêmement ambitieux et profondément antilibéraux dans sa conception, avec les finances européennes ? Et comment le faire dans le cadre de l'économie de certains pays, les plus touchés, dont les propres comptes publics dépassent de loin Une dette à 100% par rapport à son PIB ? La crédibilité et la capacité financière de l'Union ne seront-elles pas remises en question dans un contexte international où de nombreux autres pays prennent l'initiative ?
El défi qui s'ouvre pour les mois à venir est double : d'une part, obtenir vaincre les réticences des pays du Nord, qui sont prêts à apporter leur soutien mais sans porter un fardeau excessif et, d'un autre côté, un fardeau encore plus lourd. Il faut répondre à la grande question :D'où, avec quels mécanismes fiscaux ou autres, L’Union européenne sera-t-elle capable d’extraire une telle somme de fonds ?
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