Ces dernières semaines, la Cour des comptes est devenue l'un des principaux centres d'attention des médias espagnols. Au pouvoir depuis quelques semaines, il rejoint ainsi de nombreux autres organes constitutionnels qui Il est impossible de renouveler car le PP et le PSOE ne parviennent pas à un accord. Ce fait, qui n’a jamais atteint les extrêmes actuels dans notre démocratie, menace de conduire à une paralysie judiciaire et institutionnelle jamais vue auparavant.
Pendant ce temps, la question de des approbations pour « l’action étrangère » de la Generalitat entre 2011 et 2017, se concentre et retiendra une partie de l’attention dans les semaines à venir. Le parquet étudie actuellement la manœuvre d'« ingénierie politique » menée par le gouvernement d'Aragonès, à travers une entité intermédiaire, pour soutenir avec de l'argent public les hommes politiques auxquels ce Tribunal réclame 5,4 millions d'euros de dommages et intérêts, précisément à cette même institution publique. La résolution de cette question, qui pourrait être retardée de plusieurs semaines, voire de plusieurs mois, jette une ombre même sur le perspectives de la « table de dialogue » qui devrait démarrer en septembre.
La Cour des comptes a également été très active l'année dernière dans l'examen des campagnes électorales de divers partis, et leurs rapports soulignent diverses irrégularités qui impliquent une mauvaise gestion des ressources publiques.
maintenant réclame près de dix millions d’euros à l’Union générale des travailleurs. Bien que cette action du Tribunal soit issue d'une enquête commencée il y a plus de dix ans, ce n'est qu'en juillet 2021 qu'elle a conduit à une liquidation provisoire, pour exiger de l'UGT un montant spécifique, dérivé de son implication dans l'affaire des ERE. d'Andalousie.
L'origine de la liquidation réside dans le détournement de fonds, initialement destinés uniquement aux travailleurs impliqués dans des dossiers de réglementation du travail ou de licenciement, au profit d'autres qui ne remplissaient pas les conditions. En somme, set ils auraient obtenu des fonds de la Junta de Andalucía de manière inappropriée, en incluant dans les dossiers aidés des travailleurs qui n'y auraient pas droit.
maintenant L'UGT doit garantir ce montant pour couvrir ses responsabilités si cela s'avère finalement nécessaire. Le problème, selon l'appel présenté par le syndicat, c'est que Un tel chiffre mettrait en jeu sa propre survie. en tant qu'organisation, elle demande donc à la Cour de lui permettre de la garantir non pas avec de l'argent mais en mettant en garantie ses propres propriétés.
L'affaire reste en suspens jusqu'à sa résolution, mais elle met en évidence, une fois de plus, le rôle croissant que la Cour des comptes acquiert dans la politique espagnole.
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