Vargas Llosa gérait ses droits d'auteur via une société offshore, selon les « Pandora Papers »

L'écrivain péruvien vivant en Espagne, Mario Vargas Llosa aurait géré ses droits d'auteur via une société située dans le paradis fiscal des îles Vierges britanniques enregistré en 2015 et évalué à 1,1 million de dollars, selon les « Pandora Papers » et annoncé ce lundi par La Sexta et El País.

L'entreprise a été utilisée, selon la documentation, pour gérer l'argent provenant des droits d'auteur de ses œuvres et de la vente de plusieurs propriétés à Madrid et Londres. L'écrivain semble lié à l'entreprise en tant qu'administrateur et actionnaire, comme l'a révélé l'enquête du Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ).

L'ICIJ a publié Les papiers de Pandore, une série de documents qui montreraient comment d'éminentes personnalités publiques, dirigeants et anciens dirigeants mondiaux tels que Vladimir Poutine, Abdallah de Jordanie, Andrej Babis ou Guillermo Lasso possèdent des actifs dans des paradis fiscaux.

Les documents divulgués pourraient alimenter des cas de corruption, de blanchiment d'argent ou d'évasion fiscale, même si pour la plupart ils témoignent d'opérations tout à fait légales auxquelles ont recours les riches et les puissants pour créer des sociétés pour acheter des propriétés.

Au total, 601 Espagnols figurent dans l'enquête. À l'heure actuelle, les noms des chanteurs Julio Iglesias et Miguel Bosé et de l'entraîneur de Manchester City, Pep Guardiola, sont connus, ainsi que la congrégation religieuse des Légionnaires du Christ.

Article préparé par EM à partir d'un télétype