Élections italiennes du 4 mars : tout à décider

A un peu plus d'un mois des élections du 4 mars, tout reste encore à décider lors des élections italiennes. La carte politique du pays, toujours mouvementée, a vu apparaître et disparaître plusieurs formations politiques ces deux dernières années. Selon la dernière moyenne de l'enquête, la situation actuelle est la suivante :

Le système électoral complexe du pays facilite l'existence de nombreux partis politiques dotés d'une représentation parlementaire, mais les oblige en même temps à s'unir à des fins électorales en grands groupes, faute de quoi une partie essentielle des voix serait perdue. Ces groupes sont les suivants :

Ces dernières semaines, le centre droit a pris l’avantage sur le centre gauche, lui-même à égalité avec le Mouvement Cinq Etoiles. Par ailleurs, le nouveau parti « Libres et égaux » défie les grands blocs et aspire à avoir une présence pertinente au Parlement italien.

Quelles seraient les majorités parlementaires avec ce panorama à la chambre des députés ?

Et au Sénat ?

À l’heure actuelle, personne n’est en mesure d’obtenir la majorité absolue dans les deux chambres, même si celui qui s’en rapproche le plus est le centre droit, avec comme forces prépondérantes la Ligue du Nord renaissante et Forza Italia.

D'un autre côté, une hypothétique alliance entre la gauche et le Mouvement 5 étoiles pourrait aspirer à obtenir une majorité, mais c'est aussi un accord difficile compte tenu de la particularité particulière du parti de Grillo, toujours réticent à parvenir à des accords avec les partis « traditionnels ». .

En ce sens, les trente députés que pourrait obtenir « Libres et égaux » pourraient devenir décisifs, même s’il est encore trop tôt pour savoir quelle sera la fin de cette histoire dans la politique italienne toujours chaotique.

source: Thermomètre politique italien

@josesalver