Après avoir analysé l'article et les données rédigées par Vitorino, je dois dire que j'ai trouvé de nombreuses erreurs que je vais décrire. En gros, j'écris ceci parce que je vois ça Cela n'a aucun sens statistique de blâmer IU pour le déclin de l'UP., comme clairement suggéré dans l'article. À mon humble avis, ce dont nous avons besoin, c’est clairement d’une enquête pour savoir pourquoi nos électeurs ont arrêté de voter pour nous, et non d’une prétendue analyse statistique.
Cela dit, je commence par les problèmes que j'ai vus dans l'article :
1º Avec les calculs que Vitorino a fait, je n'obtiens pas la même équation que lui ou r=0.63. Mais en ignorant cela, nous pouvons voir graphiquement que les graphiques qu’il expose n’indiquent pas une tendance claire. Les tendances claires seraient les suivantes :
Le seul qui ressemble à celui présenté par Vitorino est celui qui dit qu'il n'y a pas de corrélation. Ses graphiques sont les suivants :
2º Même en ignorant ce problème et en acceptant le fait que les données que vous avez présentées sont corrélées, elles n'ont pas été traitées de manière adéquate. Je m'explique, si l'on regarde les pertes survenues, on voit qu'il y a plusieurs régions très différentes les unes des autres et pour lesquelles je vais présenter des théories beaucoup plus cohérentes.
Bien que l'on puisse effectivement situer la Navarre comme une section différenciée par la faible perte, mais sur la base de l'hypothèse que nous ferons plus tard, nous constaterons qu'elle peut être considérée comme identique malgré tout.
- Reste de l'Espagne :
En observant ces chiffres, nous pouvons constater ce qui suit : dans les communautés où il existe un fort parti nationaliste ou indépendantiste de gauche (Euskadi, Catalogne et Navarre), l'UP résiste nettement mieux. Cela coïncide également avec une baisse dudit parti. Particulièrement importante est la baisse subie par le GBai en Navarre, qui, selon cette hypothèse, explique clairement pourquoi l'UP a le mieux résisté dans tout le pays.
Si l’on regarde les îles Baléares, si l’on ne prend pas en compte les votes du MES sur le 20-D, cela colle parfaitement à l’hypothèse développée. Lorsque l’on saisit les données du MES, la baisse est en ligne avec celle du reste du pays. Ce qui donne plus de points en faveur de l'hypothèse que j'ai développée, à savoir que La baisse la plus importante se produit au sein de l'UP, que ces votes proviennent de Podemos ou d'IU, et il ne résiste bien que dans les endroits où il y a un fort parti nationaliste/indépendantiste de gauche., dont une grande partie des voix vont à la coalition et rendent le déclin beaucoup moins perceptible.
Si l’on regarde les îles Canaries ou les Baléares où les partis nationalistes de gauche qui existent sont très faibles, on constate que cette tendance se poursuit. Et dans le reste de l’Espagne, où de tels partis n’existent pas, l’UP s’effondre clairement.
Eh bien, maintenant que nous disposons de données pour étayer cette hypothèse, c'est à ce moment-là qu'il faut rechercher l'origine du déclin de l'UP. Pour ce faire, il est raisonnable de supprimer d’abord la baisse générale qui se produit avec l’abstention, qu’elle soit due ou non à la coalition avec IU. C’est-à-dire qu’il faut calculer la baisse moyenne en Galice, où il y avait déjà une coalition et où il n’y a pas de parti nationaliste/indépendantiste fort, qui a diminué de manière significative. C’est-à-dire le scénario le plus similaire aux votes que l’UP aurait obtenus dans le reste de l’Espagne (où il n’existe pas de parti nationaliste de gauche fort avec des déclins marqués) s’il avait déjà formé une coalition auparavant.
La baisse moyenne en Galice est de 15,73%. Nous obtiendrons donc maintenant les données du reste de l’Espagne, en supprimant cette baisse moyenne. De cette façon, nous pouvons voir la perte ou le gain que l'on obtient dans chaque région en agissant ensemble. C'est-à-dire que nous pourrons obtenir le « coupable » de l'échec de la coalition dans laquelle l'un des deux partis (Podemos ou IU) a clairement déraillé.
Comme je l'ai déjà mentionné, en supposant que les méthodes de Vitorino pour trouver les coupables soient statistiquement correctes, ces chiffres devraient être pris en compte, car ils éliminent le flou qui ne nous permettait pas de voir clairement les données.
De ces chiffres nous obtenons le graphique suivant :
Si nous regardons attentivement le graphique, nous saurons que les lignes auxquelles Vitorino faisait référence dans l'article précédent sont beaucoup moins prononcées. Et si nous sommes aussi plus détaillés, nous pouvons voir que ce sont Zamora (3 députés), Castellón (5 députés) et Cuenca (3 députés) qui empêchent qu'il y ait presque une ligne droite, comme on le voit dans le graphique dans lequel nous supprimé lesdites données. C'est-à-dire qu'il y a 3 provinces qui distribuent 11 sièges sur les 247 que nous analysons (à peine 4%) et qui ne représentent que 3% du recensement et où l'UP n'a pas non plus eu de bons résultats avant ou après. Autrement dit, ce que nous analysons, ce sont des données qui pourraient être considérées comme inutiles ou non nécessaires.
Conclusiones:
Statistiquement, nous ne pouvons pas trouver de « coupable » chez Podemos ou IU pour les mauvais résultats. Les « coupables » seraient les deux, au moins en effectuant ce type d’analyse.
Une analyse plus exhaustive des enquêtes auprès des électeurs et anciens électeurs serait nécessaire pour en trouver la cause. Bien qu’en regardant ces données, nous pourrions oser souligner un changement de discours et/ou de manières qui a conduit à ce déclin, car c’est quelque chose qui influence plus clairement tous les électeurs.
*** Un article de Javi Alberdi
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